Les sangliers
C'est à la fois étrange et banal, mais on s'y accroche de bout en bout. Des sept nouvelles comprises dans "Les sangliers", j'ai halluciné en ouvrant la première page : "Le clignotant".. ou comment envisage-t-on de se faire "élire" par le futur/éventuel/potentiel embryon en tant que "bons parents". Du moins, je le pense, à moins que... Car c'est l'une des principales qualités de Véronique Bizot, elle écrit des petites histoires en apparence toute simple, et pourtant elles donnent l'impression d'avoir la berlue. On n'y comprend pas à l'instant la portée, le lieu, les personnages, et leurs divagations. J'avais parfois l'impression de flotter en pleine quatrième dimension tellement le contenu des sept nouvelles est opaque, laisse perplexe et plombe l'entendement. "Pauline au téléphone" et "Danton" sont également deux bons crus du lot. Bref, déroûtant, déconcertant, d'une banale platitude et certaine amertume, et pourtant... l'ensemble surprend ! Aussi pour conclure, comme dirait l'auteur : "pour la fiction je ne crains personne" !
Stock, 140 pages
Les sangliers - Véronique Bizot
Stock, 140 pages
Les sangliers - Véronique Bizot
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