Camille
Personnellement, j'ai moyennement aimé ce premier roman d'un illustre inconnu, Anthony Palou, breton d'à peine quarante ans. Que dire de ce livre intitulé "Camille" ?.. Qu'effectivement, ce roman tourne autour de ce personnage éponyme, mais encore ? J'ai davantage eu le sentiment que Camille s'effaçait pour la personnalité plus écrasante, et écoeurante, de Marc. Car je n'aime pas Marc, et à partir de là, difficile pour moi de trouver des qualités à cette histoire. Marc envahit le roman, de fond en comble. D'abord, pourquoi lui et pas un autre? Pourquoi Camille, jeune fille à la beauté céleste, qui impose une distance entre elle et le commun des mortels, décide de s'attarder à ce spécimen des plus banals ?!.. Pour moi, Marc n'est qu'un avorton. Un type égoïste, aigri avant l'âge, qui impose à sa future jeune épouse de ne pas avoir d'enfant, selon le principe de ne pas déformer la silhouette sylphide de sa douce !.. Et j'en passe !.. Comme le doute de pouvoir aimer "normalement" / "comme avant" sa femme après que celle-ci, accidentée, devienne handicapée et boiteuse.
En bref, il y a certains points agaçants qui tâchent l'ensemble du roman, au point de ternir les maigres qualités de ce dernier. Je reconnais une écriture vive et dynamique, une envie de railler certaines convenances. Par contre, l'abus de marques cités pour habiller les personnages me titille. Cela donne un aspect superficiel à l'histoire et cela enfonce davantage le personnage masculin que, décidément, je ne peux encaisser ! Celui-ci m'ennuie, me dégoûte et m'exaspère. Du coup j'ai éprouvé pour Camille de la pitié ou de la solidarité, mais aussi une pointe d'agacement à se laisser "aimer" par un tel individu, pour lequel son sacrifice ne valait pas un clou !... Ce roman a obtenu le Prix Décembre.
Bartillat, 140 pages
Camille - Anthony Palou
En bref, il y a certains points agaçants qui tâchent l'ensemble du roman, au point de ternir les maigres qualités de ce dernier. Je reconnais une écriture vive et dynamique, une envie de railler certaines convenances. Par contre, l'abus de marques cités pour habiller les personnages me titille. Cela donne un aspect superficiel à l'histoire et cela enfonce davantage le personnage masculin que, décidément, je ne peux encaisser ! Celui-ci m'ennuie, me dégoûte et m'exaspère. Du coup j'ai éprouvé pour Camille de la pitié ou de la solidarité, mais aussi une pointe d'agacement à se laisser "aimer" par un tel individu, pour lequel son sacrifice ne valait pas un clou !... Ce roman a obtenu le Prix Décembre.
Bartillat, 140 pages
Camille - Anthony Palou
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